Metropolis
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 For a few dollars more [R.]

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Violet Brenner
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Violet Brenner

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MessageSujet: For a few dollars more [R.]   For a few dollars more [R.] EmptyMar 23 Mar - 0:35


    La psychologie des foules, les comportements d'imitation, le soucis d'être comme tout le monde, même les plus riches n'y échappent pas. D'ailleurs, ils sont même les champions dans cette discipline. Leurs masques sont plus lisses les uns que les autres. Ils parlent de la même façon, assistent aux mêmes opéras, boivent les mêmes vins dans les mêmes restaurants sans savoir pourquoi un château Laffite 89 est meilleur qu'un 91 et s'habillent en Yves Saint Laurent en prononçant Eyvey Sainte Laurente. En ce qui concerne les choses importantes, les riches préfèrent les avoir chez eux, dans leur coffre personnel. Persuadés que leur résidence privée est plus sûre que les locaux de leur entreprise, tandis qu'une batterie de miliciens patrouillent autour de leurs bureaux, que des caméras infrarouges et thermosensibles guettent le moindre mouvement auquel même un rat ne pourrait échapper. Mais ça, Violet le savait. Elle les fréquentait tous et ils la croyaient tous être une amie. Enfin... selon la définition de l'amitié en cours dans ces cercles-ci.

    Lampe de poche dans la bouche, elle dévissait avec calme et sans tremblements une grille d'aération rectangulaire, d'une hauteur approximative de 20 centimètres. Elle avait réussi à s'introduire dans le système d'aération de l'étage – chaque étage ayant des conduits indépendants pour accroître la sécurité du lieu mais la présence de Violet dans l'un d'eux démontrait bien que ce n'était qu'un argument de vente bidon – et maintenant elle prévoyait d'utiliser ses cours de yoga pour passer dans ce mince orifice. Sans un bruit, elle déposa la grille le long du conduit, éteignit sa lampe qu'elle glissa dans un des trousseaux de sa ceinture, et elle ferma les yeux. Elle avait besoin de concentration. Elle écouta le son léger de sa respiration, les battements réguliers de son coeur. Elle fit passer ses jambes, se cambra pour que ses fesses glissent contre le métal, ondula de nouveau pour sa poitrine, ses épaules, et ralentit sa chute à l'aide de la seule force de ses bras. Elle atterrit lestement sur le tapis persan sous elle, qui eut la bonne idée d'assourdir le mince bruit qu'elle avait fait.

    Enfin elle débloqua sa respiration et prit le temps de détailler la pièce. Un bureau tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Plusieurs carafes de différents whiskies et bourbons, un verre abandonné, un set de correspondance en acajou – certainement un cadeau de son épouse – un de ces petits bibelots zen avec des boules de métal qui se tapent les unes sur les autres, une vieille horloge, un écran plasma, une cheminée (comme si nous étions dans une demeure victorienne du XVIIIème) et surtout, surtout, un tableau de grand-papa. Ce même grand-papa arrivé sur les terres américaines il y a de cela un siècle et qui a construit son empire dans l'honnêteté sans exploiter ni noirs, ni amérindiens, ni catholique.

    « Salut bébé. » murmura-t-elle avec un fin sourire.

    D'un pas chaloupé elle s'approcha du tableau et apprécia le relief de la peinture à l'huile sous ses doigts. Puis, sans plus de cérémonies, elle décrocha le tableau avec une certaine brutalité, le posa à terre et contempla ce qu'elle venait de mettre à jour. Qu'ils sont naïfs, tous. Mettre un coffre fort derrière une toile qui ne vaudrait même pas un kopeck à un vide-grenier.

    V détacha de sa ceinture un appareil ressemblant à une grosse calculette. Elle aimanta l'objet sur la paroi du coffre, et l'alluma dans un bip. Une série de chiffres se mit alors à défiler sur l'écran, jusqu'à ce que six chiffres se figent. 120477. La jeune femme soupira. La date de naissance de madame. Sérieusement ?
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Isobel Noyce
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MessageSujet: Re: For a few dollars more [R.]   For a few dollars more [R.] EmptyDim 28 Mar - 22:30

    Le fourgon blindé bleu marine emprunté illégalement à l'équipe d'électricien de la ville de Metropolis filait en silence dans les rues résidentielles. A bord, trois hommes - dont deux à l'avant, pilote et copilote - et un second à l'arrière, gardaient un silence monastique. Isobel les observa chacun un long moment et elle hésita un long moment avant de se souvenir avec précision de leurs noms et de leurs "spécialités" dans cette mission. Soudain, le mini-van freina d'un coup, faisant basculer légèrement le corps de la jeune fille en avant. Elle réagit pourtant rapidement, se redressa en prenant un sac à dos. D'un geste mécanique, elle tira sur les sangles pour les resserrer, et attacha la ceinture du sac sous sa poitrine. Elle se retourna vers le troisième homme à l'arrière, qui tapotait des coordonnées sur un petit boîtier gris qui faisait des "bips".
    « C'est un radar à ondes courtes. Plus tu t'approches de la cible, plus ça sonne, c'est simple. Evite de trop augmenter la sensibilité, ça use de la batterie. »
    « Je pense m'en sortir » siffla-t-elle en attrapant le boîtier.
    Elle jeta un regard au deux autres à l'avant, puis elle se retourna. D'un geste vif, elle ouvrit les portières arrières et sauta de la fourgonnette.


    Ses pas frappaient violemment le sol du bout de ses bottes en cuir légèrement compensées. Elle appréciait guère ce genre de chaussures, mais elle permettait d'être rehaussée à une hauteur satisfaisante tout en étant suffisamment confortable en cas de combat ou de course poursuite. Les bips du radar étaient réguliers et n'indiquait aucune présence du paquet que Isobel avait à extraire. Derrière elle, le van faisait demi tour et partit se cacher à l'extérieur de Square. Alors qu'elle marchait entre les immeubles, elle s'arrêta soudain devant un hall où le radar hoqueta trois rapides petits bruits aiguë. Il fallait un code d'entrée pour pénétrer dans l'immeuble, mais elle ne s'en soucia guère : d'une petite pichenette, le verrou se brisa et laissa passer la jeune fille, qui ne laissait transparaître sur son visage aucun signe.

    Elle monta ensuite dans l'ascenseur, et augmenta à fond la sensibilité de l'appareil. Elle appuya sur le bouton qui mènerait l'ascenseur à l'étage le plus haut de l'immeuble et se laissa lentement bercer par la petite musique jazz et la lumière feutrée. Les missions de la Ligue se faisait de plus en plus nombreuses à des intervalles de temps de plus en plus courtes, ne laissant guère le temps à la jeune fille d'équilibrer ses heures de sommeil, de travail comme serveuse au Saturn et de ses missions en tant que rebelle. Soudain, le radar commença à hurler, signalant qu'elle était arrivée au bon étage. Rapidement, elle appuya sur le bouton d'alerte et cala le boîtier dans sa ceinture : l'ascenseur bloqué, elle prit une inspiration et se mit à ouvrir les portes blindées de ses bras. Une fois qu'un passage était ouvert, elle réussit à s'extirper dans le petit carré de vide laissé, puis elle bascula en avant pour retomber en roulade sur le tapis en velour pourpre et doré de feuilles d'automne doré. En silence, elle jeta un regard circulaire dans le couloir et commença à marcher en inspectant les numéros de porte. Une seconde fois, les bips du radar s'accélèrent quand elle arriva devant une large double porte en hêtre, au bout du couloir. Elle plissa les yeux, maudissant intérieurement les riches actionnaires de la ville.

    D'un violent coupe de pied, elle fit sauter les vices des portes : l'une d'entre elle resta néanmoins fixées sur un gong, l'autre s'étant largement écrasé dans l'entrée dans une bruit sourd. La mutante pénétra dans l'appartement, marchant sur la porte au sol et se figea soudain. Elle entendit des bruits vinrent d'une pièce et jura même voir un halo de lumière au loin, de son champ de vision dans le salon. De sa voix légère mais néanmoins sévère, elle lança un ultimatum :
    « Qui est là ? »
    Pas le temps de faire dans la discrétion et la subtilité ce soir. Vraiment pas.


Dernière édition par Isobel Noyce le Lun 5 Avr - 12:33, édité 1 fois
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Violet Brenner
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MessageSujet: Re: For a few dollars more [R.]   For a few dollars more [R.] EmptyMar 30 Mar - 18:34

    Elle détacha le décodeur et le ré-attacha à sa ceinture. Avec une rapidité incroyable elle fit tourner la molette du coffre à l'ancienne dans un léger mouvement de poignet jusqu'à ce que le déclic se fasse entendre. Elle accueillit ce son avec un sourire satisfait. La porte du coffre s'ouvrit devant elle comme la porte des étoiles. Elle salivait d'avance de toutes ces découvertes qu'elle allait pouvoir faire. BVP allait bientôt s'imposer comme leader dans le secteur. Plus que quelques clichés à prendre et c'était dans la poche.

    Jusqu'à ce qu'un boum sourd mais lourd résonna dans l'entrée. Violet bloqua sa respiration. Ce fut comme si son cerveau s'était givré pendant quelques dixièmes de seconde. Trop pour qu'elle réagisse assez rapidement pour ne pas se faire repérer. Elle éteignit sa lampe de poche et la rangea dans un sifflement d'air dans sa ceinture comme si c'était un revolver à rentrer dans son fourreau puis se tint immobile. Qui cela pouvait-il être ? Sûrement pas le propriétaire de l'appartement, il avait menti à sa femme en prétendant un voyage d'affaires à Seattle pour pouvoir passer la nuit dans un club de strip tease et le matin dans un spa. Et la femme en question, pas elle non plus. Vu qu'elle devait s'en douter, elle était sûrement partie en planque pour vérifier ses soupçons.

    Une femme. Manquait plus que ça. C'était qui cette connasse pour venir braquer un appartement pile le soir où Violet avait prévu de faire un casse industriel ? Violet resta silencieuse. Cette bonne femme n'avait jamais regardé un film de sa vie ? Depuis quand les méchants répondent lorsqu'on demande qui se trouve dans la salle ? C'est comme entrer dans une cave sombre une nuit de pleine lune parce qu'on y a entendu des petits bruits. Débile.

    Bon, quoi que cette personne soit venue faire ici, il y avait peu de chances qu'elle se dirige dans le bureau. Les bijoux, les médicaments, tout ça, ça ne traîne pas dans le bureau. Et bu la tronche du portrait, aucun receleur n'en voudrait. D'un mouvement de la main dans l'air, elle fit se refermer la porte du coffre. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était qu'en se fermant, le coffre se lancerait dans un long monologue de cliquetis horloger. « Et merde. » souffla-t-elle pour elle-même. Elle s'éloigna vers le coin sombre derrière la porte et une fois cachée, elle raccrocha le tableau à distance. Il n'y avait plus qu'à attendre que l'indésirable s'en aille. Autrement elle devrait prendre une approche plus... frontale. Mais elle avait confiance dans ses pouvoirs. La veille elle avait réussi à soulever son réfrigérateur à trente centimètres au dessus du sol.

    Elle entendit des bruits de pas s'approcher avec vigueur de l'endroit où elle se postait. Saloperie de lampe de poche. Elle s'était faite griller et c'était le cas de le dire. D'ailleurs elle pensait tellement qu'elle avait mal accroché le tableau qui s'écrasa dans un gros boum. Et voilà. C'était mort. Violet laissa tomber sa tête en arrière contre le mur. Elle avait quelques secondes pour rassembler ses forces. Qui que ce soit, il faudrait ou la faire taire, ou la neutraliser pour pouvoir partir. Et revenir par la suite.
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